Que ce soit en numérique ou sur papier, la compréhension des valeurs est primordiale pour quitter définitivement le niveau débutant et améliorer radicalement la qualité de vos dessins.
Le dessin en noir et blanc est une manière efficace de comprendre et de maitriser les rouages des valeurs.

Si vos dessins semblent plats et sans profondeur ou que vous n’arrivez pas à donner une impression de volume avec un crayon (ou directement en digitale) c’est que vous avez probablement des difficultés avec les valeurs. Rassurez vous, nous comme là pour en parler aujourd’hui.

À travers cet article, je vais vous aider à :
– mieux comprendre le fonctionnement de l’ombre et de la lumière
– à créer de la profondeur dans vos images, tout en apportant du volume
– à dessiner en niveau de gris, c’est-à-dire en noir et blanc et sans vous tromper
– à assimiler l’un des mécanismes majeurs de la couleur
Sans la connaissance des valeurs, vous passerez inévitable à côté de ces quartes points importants. Alors, suivez bien.

A-Tout d’abord, une valeur qu’est ce que c’est ?

Les valeurs sont les différentes variations du niveau de gris d’une image, allant du blanc pur au noir pur. Il s’agit donc de toutes les nuances de gris disponibles entre ces deux extrêmes, noir et blanc inclus.
Ce dégradé ci-dessus illustre l’ensemble des valeurs disponibles du noir au blanc. Une valeur se mesure finalement par la quantité de noir ou de blanc qu’elle possède. Je parle de « quantité », car cela se mesure. Dans un souci de simplification et de compréhension, en dessin on a pour coutume de numéroter celles-ci sur une échelle de 0 à 10. Soit 0 pour le blanc pur, 10 pour le noir pur et de 1 à 9 pour les valeurs qui se trouvent entre les deux.
Ainsi, on peut expliquer une chose importante concernant le choix des couleurs dans Photoshop.
Sur cette image, le changement de valeur est représenté par deux choses :
-Premièrement, l’axe vertical en rouge qui nous montre bien les différentes nuances de gris.
-Mais aussi le chiffre encadré en rouge qui donne le pourcentage de luminosité de la couleur. Celui-ci correspond à notre échelle de valeurs vue précédemment.
Ajouter du blanc a une valeur, c’est comme ajouter de la luminosité sur Photoshop :
–0% de luminosité est égal au noir pur, c’est-à-dire à la valeur 10.
–30% = valeur 7
-50% =  valeur 5
-60% = valeur 4
–100% de luminosité correspond au blanc pur, soit à la valeur 0.

L’échelle de valeurs est inversée par rapport au pourcentage de luminosité en numérique. Une luminosité de 40% ne sera pas égale à la valeur 4, mais à la valeur 6. Pour être sûr de ne pas vous tromper voici une image qui résume toutes les correspondances entre luminosités Photoshop et valeurs :
Retenez bien cela, si vous dessinez sur photoshop ou tout autre logiciel de dessin, car c’est une composante fondamentale de la théorie des couleurs.

B-Conséquence d’un changement de valeur :

Qu’est-ce qui fait qu’une valeur change sur un même dessin ? Et pourquoi il y a il des nuances de gris ?

Un changement de valeur peut signifier trois choses :

1-Il peut caractériser un changement de forme.
Il faut que vous compreniez que chaque changement de forme donnera automatiquement lieu à un changement de valeur.
Sur ce schéma, en suivant le trait qui coupe notre demi-sphère, on remarque différents niveaux de gris qui dépendent de l’ombre et de la lumière.

Sur ces six images, on peut constater la même chose. Vous voyez qu’à chaque fois qu’on à une surface plane, la valeur de celle-ci est constante. À l’inverse, à chaque changement de forme, on à un jeu de valeur du clair au foncé.
L’ombre et la lumière sont en effet un moyen d’apporter du volume à un dessin. Plus le contraste entre les valeurs foncées et claires sera élevé, plus votre volumétrie sera marquée.
Les valeurs sombres proches du noir sont la résultante de l’ombre portée, de même que les valeurs claires proches du blanc résultent de la lumière.

Retenez donc ces quartes choses :
– Changement de forme = changement de valeur
– Apporter du volume c’est varier les valeurs
– Noir = ombre =  valeur sombre
– Blanc = lumière = valeur claire
Que ce soit au crayon ou directement en digitale, si vous avez le même gris partout, vos dessins seront plats.
Je remarque très souvent chez les débutants (et pour preuve, je suis aussi passé par là) des dessins réalisés avec un unique crayon HB. Cette erreur est fatale pour vos dessins, car vous n’obtiendrez pas ou peu de volume en dessinant de cette manière.
L’astuce, c’est de varier l’intensité de vos crayons pour les ombres (utilisez des crayons 6b ou 8b). Cela donnera plus d’intensité et de volumes à vos dessins.

En digital quand vous dessinez au pinceau appuyez sur « alt » pour utiliser la pipette afin de sélectionner une valeur plus élevée. Ensuite, utilisez simplement le tableau numéroté de valeur qu’on a vue plus haut pour vous aider.

2-Il peut caractériser un changement d’intensité lumineuse.
Le point précédent est plutôt un constat général, mais celui-ci dépend de l’élément que vous dessinez.
J’aime beaucoup prendre cet exemple, car il est très parlant. Quand vous achetez un objet et que vous vous trouvez face à une large gamme colorée, la plupart des gens ne font pas attention à l’intensité des valeurs.
Mais vous, en tant que dessinateur/dessinatrice vous remarquerez qu’en passant simplement votre image en noir et blanc, chaque teinte proposée a une valeur propre.
Ce qu’on constate, c’est qu’un objet foncé possède de base une valeur sombre. Et qu’à l’opposé, un objet clair possède une valeur lumineuse.
Couleur ou noir et blanc, chaque élément ou objet qui nous entoure à sa propre valeur. C’est pour cela que je parle d’intensité lumineuse.
On peut tout à fait avoir deux couleurs complètement différentes, mais qui en noir et blanc ont exactement la même valeur. Pour reprendre l’exemple des souris d’ordinateur, on constate que le modèle de couleur vert ainsi que le modèle de couleur violet ont pratiquement la même valeur tout en ayant des couleurs distinctes.

En effet dans la théorie des couleurs il faut clairement prendre en compte que chaque couleur que vous choisirez possède une valeur ou une intensité lumineuse. Il faut apprendre à percevoir cela grâce à tout ce qui vous entoure.
Sur cette image vous voyez qu’avec un choix de couleur qui semble tout à fait aléatoire, on a deux cas de figure :
1- l’intensité des couleurs est similaire pour chaque couleur choisie = Valeur constante
Même si les couleurs changent, une fois passées en noir et blanc elles peuvent avoir la même valeur.
2- l’intensité des couleurs est décroissante = Valeur qui se dégrade
On peut aussi choisir des couleurs différentes qui une fois passées en noir et blanc se dégrade au fur et à mesure.

Pour l’anecdote, j’ai par exemple remarqué qu’un ciel bleu, avec un soleil moyen, possède très souvent une valeur proche de 4. Ce qui signifie qu’un ciel très ensoleillé et lumineux aura une valeur bien en dessous (valeur 2 ou 3).
C’est ce genre de constat qui fera la différence entre un dessinateur pro et un débutant. Savoir ces choses vous permet de faire le bon choix de couleur rapidement, de gagner en qualité de dessin et en réalisme.
Il m’arrive souvent, quand je sors, de chercher à l’œil et au jugé la valeur de chacun des éléments qui m’entourent. C’est devenu un jeu très formateur. Alors, à chaque fois que vous êtes face à une ambiance qui vous plaît demandez-vous quelle valeur possède ce mur dans l’ombre, cette tasse sur la table, ce pot de fleurs…

3-Il peut caractériser un changement de profondeur.

En regardant un paysage de montagne on peut facilement constater que, plus celles-ci sont éloignées, plus elles semblent s’éclaircir et s’estomper. Ce phénomène s’appelle la perspective atmosphérique.
Mais pourquoi parle-t-on de perspective atmosphérique alors qu’on était en train de parler de valeur ?
Simplement, parce que l’éclaircissement progressif des montagnes donne en noir et blanc un changement de valeur.

Pour donner encore plus de relief à vos illustrations, il faut aussi prendre cela en compte. Les particules de l’atmosphère environnante entrainent avec l’éloignement à la fois une perte d’intensité, mais aussi une perte de saturation des couleurs.
Cette image illustre le phénomène de perte de valeur et de saturation d’un objet en fonction de la distance (100m – 250m – 500m).

Petite précision concernant la saturation : la saturation d’une couleur est un terme différent de la notion de valeur. La valeur peut être définie comme la luminosité d’une couleur, alors que la saturation c’est l’intensité colorimétrique de la couleur.
Remarque importante : Faites très attention à la saturation, car en numérique augmenter ou baisser la saturation peut changer complètement la valeur de la couleur et donc sa luminosité. Ces changements peuvent être considérables alors, soyez prudent avec la saturation de vos couleurs.

Pour réaliser un dessin correct en noir et blanc et notamment en digital, commencez toujours par bien différentier les plans en fonction de la profondeur. Procéder de cette façon vous permettra de systématiquement gérer la profondeur et vous évitera les erreurs lors de l’ajout de détail.

C-Les trois étapes clés pour réussir un dessin en Noir et Blanc :

1-Etablir la profondeur :
Sélectionnez bien les valeurs que vous utilisez pour donner de la profondeur à votre image. Simplifiez et séparez bien les différents plans en gardant à l’esprit le principe suivant :
Éloignement = éclaircissement

2- Choisir la direction de la lumière :
Apportez de la lumière pour créer une ombre et enfin apporter du volume. Retenez l’équation suivante :
Ombre/lumière = changement de Valeur = changement de forme

3- Gérer les intensités lumineuses :
Utilisez des références photos pour connaitre la vraie valeur des objets ou éléments que vous dessinez. Chaque valeur (intensité lumineuse) compte.

Ces informations m’ont permis d’améliorer considérablement ma technique de dessin en noir et blanc. Et vous, avez-vous d’autres astuces à partager concernant le dessin en noir et blanc ? Si oui, n’hésitez pas à les partager en commentaire pour que ça profite à tout le monde !

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Cette semaine, on va parler de design, et plus particulièrement de design de véhicule. C’est un domaine dans lequel on peut vite rencontrer des difficultés, surtout quand on commence à dessiner en perspective des véhicules plutôt complexes.
Si vous avez déjà tenté l’expérience, vous comprenez surement de quoi je parle. Si comme moi vous avez rencontré un de ces cas de figure :

– Vous avez des difficultés pour trouver des idées de véhicules !
– Vous êtes confronté à des blocages quand il faut mettre une de vos idées en 3 Dimensions !
– Vous avez du mal à trouver un design qui vous plaît !

Alors, sachez que j’ai une technique efficace à vous proposer. Celle-ci m’a permis de faire évoluer ma créativité, de proposer des designs plus intéressants et de passer au-dessus des difficultés liées à la perspective.

Ainsi, je suis certain qu’elle vous permettra d’aborder plus simplement le dessin de véhicule ainsi que le design en général. On peut l’utiliser pour le dessin d’objet, le design de personnage… Vous pourrez aisément l’adapter aux autres catégories du dessin.
Elle est assez similaire à la technique DSC que je présente dans mon livre sur la perspective : que vous pouvez télécharger gratuitement ici !

Lien vers la page Facebook: http://www.facebook.com/dciner.fr/

En quoi consiste cette technique et pourquoi l’utiliser ?

L’objectif de cette méthode est d’utiliser des formes et volumes simples pour construire une structure volumétrique qui nous servira de support pour un design détaillé. En d’autres termes, on va se servir de volumes simples pour construire des designs cohérents qui seront plus faciles à dessiner en perspective.

On pourra de cette manière, faciliter la recherche de design, éviter les erreurs de perspective et doubler l’efficacité de nos créations.

Sur l’image ci-dessous, on remarque en haut à gauche trois formes géométriques simples. Le carré, le rond et le triangle. En se servant de ces 3 formes (comme on utiliserait des pièces de légo), on va les assembler afin de créer une structure, un design. Cette construction se fera d’abord en 2D, c’est-à-dire en profils. Ensuite la dessinera en perspective.

Les étapes de créations :

L’assemblage des formes ne doit pas se faire de manière aléatoire. Il y a deux types d’assemblages :

1-L’assemblage par combinaison de formes.
C’est-à-dire en additionnant une forme avec une autre. En les collant ensemble, on peut rapidement créer des profils 2D qu’on pourra dessiner en perspective ensuite. L’important ici, c’est de penser le contour du profil 2D comme on penserait à une silhouette.

2- L’assemblage par soustraction de forme.
Dans ce second cas de figure, on enlève ou en sectionne des formes sur la géométrie de base. La réunion de ces deux types d’assemblages offre une plus grande liberté formelle

-Maintenant que vous êtes en mesure de découper et d’assembler des formes, il va falloir apprendre à bien les assembler.
Pour vous expliquer le fonctionnement de cette seconde étape, je vais uniquement m’appuyer sur la création de véhicule roulant et terrestre. Ensuite, il vous faudra appliquer le même procédé avec les autres types de design (avion, moto…).
Pour constituer un assemblage de forme cohérent, il faut observer ce qui existe déjà. Par exemple pour représenter une roue avec nos formes géométriques simples, il est évident que pour cela, le cylindre est la forme la mieux adaptée.

Pour représenter un pare – brise incliné, ça sera le triangle qui représentera le plus justement l’inclinaison de la vitre. Par conséquent, veillez bien à ce que le choix de vos formes soit judicieux par rapport à ce que vous voulez créer. Finalement avant de créer un profil en deux dimensions, posez-vous toujours les questions suivantes :

À quoi sert-il ?
À qui est-il destiné ?
Comment l’utilise-t-on ?
Et, à quoi est-ce que je fais référence ?

Si vous avez réussi à répondre à ces différentes questions en dessinant le profil 2D alors, vous n’avez plus de question à vous poser quand vous passerez tout cela en perspective.

-Quand la volumétrie en perspective est faite, il ne nous reste plus qu’à ajouter des détails. Pour ce faire, je viens habiller ma structure à l’aide d’une carrosserie.
En tronquant les angles et en construisant de belles courbes quand c’est nécessaire, je soigne ainsi l’apparence générale de ma proposition.

Dans cette dernière étape, faites-vous plaisir en apportant tous les détails que vous désirez ! Les grilles d’aération, le bouchon de ravitaillement d’essence, les jantes, les portes…
Autant de détails qui donneront une identité à cotre véhicule final. De plus, prenez en compte le fait qu’un véhicule de luxe aura des détails soignés et travaillés. Au contraire des véhicules comme ceux du film Mad Max seront, délabrés, rouillés et cabossés.
Ce sont deux genres bien différents, mais tous les deux amusants à représenter.

Et vous chers lecteurs, connaissiez-vous déjà cette technique ? Où procédez-vous tout à fait autrement pour créer vos designs ?

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-Fichier bonus 33 brush gratuits :
Voici une liste de 33 brush personnelles que j’ai concoctée avec soin. J’ai concentré la création de ce pack sur l’utilisation de texture. J’ai notamment cherché à imiter des feutres usagés, la texture du crayon à papier.
Je vous laisse découvrir le reste par vous même.
Pour récupérer mon pack personnel et gratuit de 33 brush, indiquez-moi simplement en dessous à quelle adresse vous l’envoyer :

– Un brush c’est quoi et à quoi ça sert ?
Pour les non-initiés, une brush peut se comparer à un pinceau en peinture traditionnel. Chaque  type de pinceau (brosse, fin, poil long ou court…) possède une forme spécifique et offre un effet différent sur la toile.
Les brush sont donc des sortes de pinceaux numériques qu’on peut utiliser pour peindre sur ordinateur. La comparaison ne se limite pas uniquement aux pinceaux, car certains brush peuvent imiter d’autres outils tels que les feutres, l’aquarelle, le crayon à papier…
En d’autres termes, une brush est un outil numérique qu’on peut adapter en modifiant sa forme et son réglage.

L’avantage des brosses numérique par rapport aux outils traditionnels, c’est que vous pouvez les créer vous-même au gré de votre imagination. Le logiciel a tout de même ses limites, mais vous êtes libre d’en créer autant que vous le souhaitez.

En peinture numérique, les brush peuvent réellement créer une identité. Au même titre que Van Gogh est reconnaissable par sa technique de peinture et les outils qu’il utilise, les brush peuvent apporter une identité à son créateur.
L’exemple le plus marquant que je connaisse est celui de Sparth Nicolas Bouvier. Il a réussi à customiser ses pinceaux pour aller à l’essentiel, ce qui fait qu’aujourd’hui son style est clairement reconnaissable.
Graig Mullins est aussi un de ceux-là, car il a réussi à donner à son travail digital, une allure de peinture traditionnelle très vivante.

Les 5 types de brush et comment s’en servir

Les brush peuvent avoir des formes très variées et donner des effets très diversifiés.  Les possibilités de créations sont nombreuses, et chaque brush est unique. Néanmoins, on pourrait dire qu’il existe 5 grandes catégories :

1-dure :
 Les brush dures, ou hard brush en anglais sont des brush qui ne prennent pas en compte l’opacité et possèdent des contours bien définis et marqués. Leurs formes peuvent varier.
On a par exemple :

– Les brush rondes « classiques » ainsi qu’une variante qui prend en compte la pression (en appuyant doucement c’est fin et en  augmentant la pression la taille augmente). Ce type de forme et de réglage est beaucoup utilisé pour encrer directement des dessins en digitale.
– les brush plates comme des marqueurs sont très pratiques pour réaliser des silhouettes de personnage, de véhicule, ou différent niveau de plan dans le dessin de paysage. (1^er plan, 2e plan ect)

… Une sous catégorie à mis chemin entre la brush dure et la brush soft. C’est celle qui prend en compte l’opacité. En réglant le Transfer, on peut prendre en compte la pression du stylet pour gérer l’opacité. On appuie pour avoir une brosse dure, et en relâchant on à une brush soft.
C’est un type de brush essentiel pour la peinture numérique.   

2-Soft ou floue :
Ce type de brush prend en compte l’opacité et possède des contours vaporeux. On l’utilise généralement pour des dégradés, mais aussi pour donner des effets d’atmosphère, de brume, de nuage ou de lumière.

3-Texture :
De forme ronde, carrée, rectangulaire ou triangulaire, les brush à textures sont comme indiquées, incrustées de textures. La texture peut être ajoutée de différentes manières : soit dans l’onglet texture où on peut ajouter une texture par mode de fusion, soit en incrustant une forme double, c’est-à-dire en fusionnant deux brush différentes.
Ce genre de brush est utile pour apporter de la matière, ou directement pour peindre.

4-Diffusion :
En appliquant la propriété diffusion, on peut éparpiller une forme de façon aléatoire. On l’utilise souvent pour des éléments de nature comme les feuillages, les arbres, les feuilles mortes ou pour créer des effets de particules, comme la poussière…
Ce réglage est le plus gourmand en puissance et peut vite faire ramer votre ordinateur s’il n’est pas très puissant.

5- Effets particuliers et éléments inclassables.
Cette catégorie englobe les brush linéaires, comme les chaines, les motifs comme les écailles, les mailles… qui sont des brush spécialisées pour une fonction précise.
Mais aussi les brush quelconques qui n’ont pas nécessairement d’utilité, mais qui peuvent fournir des effets intéressants à exploiter.

Ces cinq catégories sont là pour vous montrer les capacités de photoshop en matière de brush, mais sachez qu’elles sont interconnectées. On peut tout à fait créer une brosse qui possède deux voir trois caractéristiques. Le but étant de trouver votre propre style et de bien connaitre vos outils.
D’un point de vue général, on peut conclure que la création de brush dépend de la forme de départ que vous choisirez, et du réglage final que vous lui donnerez.

– Créer sa liste personnelle et bien l’utiliser.

L’objectif avec cette vidéo, c’est « de vous donner les bases pour créer votre propre matériel ». En effet, il n’est pas nécessaire de passer un temps fou à recréer des formes telles que les chaines ou les nuages alors qu’on peut aisément les trouver sur internet. Ce ne sont certainement pas ce genre de formes qui vous permettront de constituer votre identité d’artiste.
Internet regorge de brush en tous genres, et vous pouvez facilement retrouver des brush de qualités.

Dis-moi ce que tu dessines et je te dirais quoi utiliser.
Chaque brush que vous possédez dans votre liste devrait avoir une fonction précise. Même le brush le plus insignifiant peut servir à vous faciliter la vie.  Servez-vous des catégories décrites plus haut pour orienter votre choix.
Pour dessiner une roche, il est bien plus simple d’utiliser des brush à texture. Al’inverse, pour dessiner du métal lisse une brush soft fera parfaitement l’affaire. Faites un tour des éléments que vous dessinez le plus souvent, ou que vous allez surement devoir dessiner. Seulement ensuite, vous pourrez réfléchir à la forme la plus adaptée.

Trouver son propre style

Si vous souhaitez forger votre propre style, je vous conseille vivement de réfléchir à des outils personnalisés. Pour trouver votre style, il faut d’abord savoir comment vous dessinez.  Observez votre gestuelle avec un crayon, l’inclinaison de votre main en tenant un feutre, l’intensité de la pression que vous exercez.
Trouver son style c’est aussi connaitre son matériel. Prenez le temps d’utiliser encore et encore vos outils pour les connaitre sur le bout des doigts.

– les erreurs à éviter.

S’encombrer de brush inutile.
Comme je le disais plus haut, sur internet vous pouvez facilement trouver des brush de qualités. Mais, on peut rapidement se perdre.
En ce qui concerne le digital painting, tous les brush ne sont pas bons à prendre. L’erreur que font la plupart des débutants (et je suis aussi passé par là) c’est de s’encombrer de brush parfois inutile.
Le conseil que je pourrais vous donner est le suivant : « Il vaut mieux avoir peut et maitriser parfaitement ce qu’on à, qu’avoir trop et ne plus savoir quoi en faire. »

Varier trop souvent.
Varier trop fréquemment de style et d’outils, c’est prendre le risque de ne rien maitriser du tout. Notre cerveau à besoin d’un temps d’adaptation pour enregistrer des informations. Comme en dessin traditionnel, prenez le temps de tester des outils pour faire un choix, mais aussi, donnez-vous l’opportunité d’apprendre à vous en servir.

Copier le style, bonne ou mauvaise idée.
À un moment dans la pratique de l’art en général il est important de recopier ce que l’on voit, ce qui se fait déjà. C’est un excellent moyen de progresser.  Seulement, il faut à un moment savoir se détacher et trouver sa propre voie.
Utiliser uniquement les brush des autres artistes peut vite devenir un piège. Les brush ne font pas l’artiste. En revanche, c’est tout le processus, la réflexion, l’apprentissage et la maitrise qu’il y a derrière qui fait qu’un artiste est ce qu’il est.
Alors, créez et imaginez vos brush car c’est amusant et enrichissant.

-Les liens utiles :
Voici 4 liens grâce auxquels vous pourrez retrouver les meilleurs brush dans le milieu du digital painting. Si vous trouvez que c’est peu, attendez de découvrir la quantité de brush proposés avec le troisième lien.^^

1-Deux packs de brush de deux artistes qui font un travail de texture très impressionnant et dynamique.
– http://maciejkuciara.deviantart.com/art/Brush-Pack-v0-1-381264656
– http://houstonsharp.deviantart.com/art/My-Brushes-424639896

2-Cette page réunit énormément de packs de brush, d’artiste connu comme Sparth, Barontierie…
Il y en a pour tous les gouts et tous les styles.  Il y en a tellement qu’il vous faudra faire un choix. Bon courage 😉
– http://digitalbrushes.tumblr.com/
3-Pour avoir le même pack de brush que moi avec le panneau positionné en bas de mon écran, il vous faudra suivre ce lien. C’est le pack de Jonas De Ro qui est payant et très complet (à peine 5 dollars, soit 4 à 5 euros selon la valeur du taux de change). Vous aurez un petit script à installer pour pouvoir afficher ce panneau. (il a ajouté une vidéo et un texte qui explique toute l’installation)
– http://www.jonasdero.com/tutorials/

-Fichier bonus 33 brush gratuits :
Voici une liste de 33 brush personnelles que j’ai concoctée avec soin. J’ai concentré la création de ce pack sur l’utilisation de texture. J’ai notamment cherché à imiter des feutres usagés, la texture du crayon à papier.
Je vous laisse découvrir le reste par vous même.
Pour récupérer mon pack personnel et gratuit de 33 brush, indiquez-moi simplement en dessous à quelle adresse vous l’envoyer :

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Salut à tous !

Il y a deux semaines sur Facebook, on m’a demandé si je pouvais dessiner un paysage de montagne sur Photoshop et ainsi réaliser une vidéo sur ce sujet.
Cette demande est tombée à point nommé, car je devais effectivement poster pour vous aujourd’hui un speed painting. Comme vous l’aurez surement remarqué, j’alterne depuis le début du blog, un article « classique » sur le dessin suivi ensuite d’un digital painting. Cette organisation me permet entre autres de prendre en considération vos demandes, mais aussi de me laisser plus de temps pour la création des articles qui demande un travail plus conséquent.

Ce type de dessin réalisé en 30 minutes voir 1 heure est vraiment très instructif et formateur. Aussi appelé speed-painting, ce genre de peinture rapide et technique permet notamment de gagner en justesse et rapidité d’action. Si vous n’en fait pas, alors je vous conseil vivement de le faire!

Sur ces trois images j’ai adopté une technique très similaire à la réalisation de l’homme  aigle. J’ai dans un premier temps découpé au lasso mes différents plans en faisant bien attention de réaliser des silhouettes propres.

Ces plans sont directement dessinés en couleur. Les couleurs utilisées sont choisies en fonction du nuancier, mais aussi en fonction ne la valeur de chaque plan. Plus les montagnes sont distantes, plus elles seront claires et bleutées et à l’inverse, plus on se rapproche de l’observateur plus elles sont foncées.

Dès le début du speed-painting, j’ajoute un calque de réglage (teinte/saturation) qui modifie mon image en niveau de gris. Ce calque, que je peux activer ou désactiver à tout moment, m’aide à observer la valeur de chaque teinte de couleur et ainsi pouvoir rapidement constater les erreurs.
L’objectif est de toujours privilégier les contrastes. Claire/foncée pour les niveaux de gris et complémentaires pour les couleurs.

Une fois que les silhouettes des montagnes sont distinctement séparées, je crée un second calque  pour venir détailler progressivement mes formes. Cette étape est décisive, car c’est elle qui donnera l’impression de volume. À ce stade du dessin, il faut continuer à prendre en compte l’éloignement dans votre choix des couleurs. Une même couleur semblera plus saturée au premier plan qu’au dernier.

La dernière étape consiste à faire une copie de l’intégralité des calques et à les fusionner.  Cela me permet de jouer plus facilement avec les modes de fusion et de retravailler mes zones lumineuses. Une fois que je suis satisfait, je termine en ajoutant au fur et à mesure des détails sur l’ensemble de l’image.
Tout au long du processus de dessin, et surtout au début je fais bien attention de ne pas trop zoomer. En gardant constamment un regard global sur l’image, j’évite ainsi les erreurs de composition. Je zoom uniquement quand ma base de dessin est « validée » et suffisamment avancée.

Pour voir les images étape par étape et pouvoir profiter pleinement de l’évolution de chacune, vous pouvez les retrouver dans la section Galerie.

Et voilà, merci Camille pour ce sujet très intéressant. J’espère sincèrement que cette vidéo aura aidé certains d’entre vous.
Si vous avez comme ça, d’autres sujets qui vous intéressent tout particulièrement n’oubliez pas de les partager dans les commentaires ci-dessous. J’en tiendrais évidemment rigueur pour les prochains digital painting. 😉

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Avant d’entrer dans le concret concernant la perspective, il est important d’acquérir un savoir-faire. Cette unique chose que les débutants pensent connaitre, mais qu’ils ne maitrisent pas en  réalité.

Le cube est selon moi la base à maitriser sur le bout des doigts avant d’aller plus loin en perspective. Sans ce simple volume, vous aurez du mal à utiliser la division, la construction, les répétitions, les proportions qui permettent de construire une perspective juste et agréable à regarder.

Il permet entre autres de simplifier votre perspective avant d’y ajouter des détails. Si vous êtes capable de le visualiser et de le positionner n’ importe où dans un espace en 3D, alors vous serez capable de dessiner quasiment tous les volumes que vous souhaitez.

Étape 1 – Cadre, grille et perspective.

La première chose à faire quand on souhaite concevoir une scène en perspective est de construire des repères qui contribueront à la justesse du dessin.

–Ainsi, on va d’abord choisir un cadre, qui va délimiter une zone de travail et donc la surface du support. Si vous crayonnez sur papier, cela peut être les bords de votre feuille, où simplement un cadre plus petit que vous aurez choisi.

Dans notre cas (en digital), j’ai décidé d’utiliser un cadre du type 16 :9, soit 4000pixels de largeur, 2250 pixels de hauteur pour une résolution de 300 dpi. J’utilise ces dimensions pour disposer d’une surface suffisante, avec un format cinéma plutôt allongé et une résolution suffisante pour une éventuelle future impression. Ce format est aussi idéal pour les dessins en perspective que pour la création de décors en digitale painting.

–Dans un second temps, on trace une ligne d’horizon ou ligne de vision qui nous aidera pour positionner nos points de fuite. N’oubliez pas ce qu’on a déjà observé ensemble dans l’article précédent concernant le positionnement de la ligne de vision.(C’est par ici)

 –Enfin grâce à la ligne d’horizon on est maintenant  capable de choisir l’emplacement de nos deux points de fuite.
Conseils pratiques : pour une perspective plus agréable, essayez de ne jamais placer vos points de fuite trop proches l’un de l’autre, car votre dessin se retrouvera comprimé et pincé.
Aussi, ne placez pas systématiquement vos deux points de fuite à égale distance du cadre. Votre premier point de fuite pourrait être très éloigné de votre cadrage et l’autre très proche. De cette façon, vous éviterez des perspectives trop monotones, rigide et obtiendrez des compositions bien plus dynamiques.

Rappel : Les points de fuite doivent être toujours positionnés sur la ligne d’horizon. Bien entendu, je ne parle pas ici des plongées et contre-plongées qui ont des points de convergences supplémentaires ainsi que des caractéristiques particulières. (Cela fera l’objet d’un autre sujet, qu’on abordera plus tard.)

Ça y est vous être enfin prêt pour dessiner votre premier cube en perspective. Pour maitriser la perspective en général, il est important de se familiariser avec une grille dessinée proprement afin de former votre œil à des dessins justes.

Un trait mal dirigé vers un point de fuite peut induire une suite d’erreurs considérables, qui au premier abord peut sembler minime, mais qui se révèlera handicapante pour la suite. Prenons cet exemple :

Sur la première image, voici un cube dessiné en perspective où j’ai volontairement créé une erreur sur l’arête DF. Cette erreur est à peine perceptible me diriez vous. Mais maintenant, admettons qu’on souhaite resserrer le cadrage pour utiliser ce cube comme base pour un autre dessin.

En zoomant et en activant la grille de perspective, l’erreur est flagrante. On voit maintenant à quel  point notre arête est de travers. Si on admet que ce cube est en fait un bâtiment ; imaginez l’impacte d’un tel décalage de trait (c’est de l’ordre de 2m au plus proches et d’au moins 10m tout au bout) aura sur votre dessin.
Que votre objet dessiné soit proche de l’observateur ou au contraire éloigné, faites attention à la justesse de vos lignes de fuite.

Étape 2 – Dessiner une scène en perspective.

On a notre grille, notre cadre et nos points de fuite. Maintenant on va voir ensemble pas à pas et en détail comment dessiner un ensemble de cubes posés sur une plateforme.

Cette seconde étape est en complément de la vidéo : « comment dessiner des volumes simples en perspective »  dans laquelle je vous ai montré comment dessiner 3 cubes en perspective dans différentes situations.

Maintenant on va corser un peu l’exercice en introduisant un 3^eme point de fuite. Je parle bien ici d’un point de fuite en plus, et non d’un point de convergence pour une contre-plongée ou autre.

Voici notre scène :

On a une plateforme composée de quatre carrés de côtés.Soit un total de 16 carrés surmontés de deux cubes, ainsi que deux prismes triangulaires et d’un « troue » de forme cubique.

Pour une meilleure compréhension, j’ai nommé comme pour un jeu d’échec chaque côté de cette plateforme. De 1 à 4 pour l’arête située à gauche et de A à D pour l’arête de droite.

L’objectif est de dessiner cette scène sur notre feuille à l’aide de notre grille à deux points de fuite. La même qu’on avait utilisée dans la vidéo.

Vous pouvez librement télécharger cette grille pour réaliser cet exercice, ou pour un tout autre dessin. Pour m'envoyer vos dessins, vous pouvez le faire à l'adresse suivante: greg@dciner.fr

Pour commencer, on trace la plateforme et ses 16 carrés pour nous permettre de dessiner par la suite nos cubes.
Pour cela, on positionne en premier lieu le point le plus proche de l’observateur : l’intersection du premier carré A-1.
À partir de ce point, on fait converger les deux arêtes 1234 à gauche et ABCD à droite vers les points de fuite qui correspondent à leurs directions. Soit F1 pour ABCD et F2 pour 1234.

On choisit ensuite au hasard une première distance qui correspond à la longueur du côté d’un carré. Cette longueur est déterminante pour la suite de notre dessin. Une trop grande longueur ne laissera pas suffisamment de place pour dessiner l’ensemble de la plateforme. Il vaut mieux choisir une longueur raisonnable.
La longueur choisie nous offre le point de départ d’une seconde ligne qui converge vers le point de fuite F1, et qui fermera un des côtés de notre premier carré au sol.

Pour déterminer la profondeur du premier carré A-1 composant la plateforme, on utilise une ellipse et sa tangente comme on l’a vue dans la vidéo. En traçant notre premier carré, on sera en mesure de dessiner plus rapidement l’ensemble de notre plateforme.

Un 3eme point de fuite ?

Et oui, à ce stade de notre dessin, il nous est déjà possible de positionner notre troisième point de fuite. Rappelez-vous ce que je vous ai dit dans l’article précédent :
« Toutes les lignes parallèles dans la réalité sont perçues par nos yeux comme fuyantes vers un même point »
Revenons donc à notre plateforme. On constate que toutes les lignes allant dans les mêmes directions (soit vers F1, soit vers F2) qui composent nos carrés au sol sont parallèles entre elles.

Mais dans un carré on peut aussi tracer d’autre lignes, notamment les diagonales. Si on trace les diagonales de chaque carré qui forme la plateforme, elles vont à coup sûr être parallèles. En perspective ces diagonales vont donc elles aussi converger vers un même point qu’on nommera F3.

Comment l’appliquer concrètement en perspective ?
Pour trouver F3, on va appliquer la règle nº 4 qui dit : « qu’un point de fuite se place toujours sur la ligne d’horizon ». L’intersection entre la diagonale du premier carré et la ligne d’horizon nous donnera finalement notre troisième point de fuite.

En nous aidant de ce 3eme point de fuite, on obtient par succession de croisement, l’intégralité de notre plateforme. Il ne nous reste plus qu’à monter nos volumes progressivement, afin d’obtenir l’ensemble de notre dessin.

Placement des volumes.

Pour placer l’ensemble des volumes, il faut d’abord trouver leurs hauteurs. Comme il s’agit d’une mesure inconnue, il va falloir nous aider d’une ellipse. On choisit dans un premier temps le carré au sol le plus proche de l’observateur (en jaune). On monte ensuite verticalement deux lignes qui ont comme point de départ les deux sommets de la longueur 1.
Ces deux lignes doivent être suffisamment grandes pour pouvoir y placer une ellipse. Une fois l’ellipse placée, on trace sa tangente qui aura comme point de fuite F2. En trouvant une seule hauteur, on est maintenant capable de dessiner toute notre scène.

Pour cela je vous laisse avec la petite vidéo juste en dessous découvrir comment construire, étape par étape, la suite de notre scène.

Voici le résultat final. Vous remarquerez que le cube le plus à gauche n'est pas tout à fait un cube. En effet la profondeur est l'élément le plus difficile à maitriser en perspective. Si vous aussi vous l'aviez constaté, alors votre œil est déjà capable de discerner les erreurs. C'est une bonne chose car cela montre que vous progressez.

C’est la fin de cet article, et je vous remercie d’être arrivé jusque-là. Si cet article vous a été utile, dites-le-moi dans les commentaires juste en dessous. Pour les prochains sujets, si vous avez des suggestions, ou que vous aimeriez aborder des sujets en particulier, laissez-moi simplement un message en dessous et je serais ravi de pouvoir vous aider.

Les grilles de perspective qu’on a vu plus haut sont libres d’accès (clique droit et enregistrer pour le télécharger quelque part sur votre ordinateur). Vous avez maintenant tous les outils pour dessiner en perspective, alors vous n’avez plus qu’à passer à l’action.

À bientôt !